Robin Campillo le réalisateur de 120 Battements par minute est le grand gagnant du Festival Cinéma Télérama, après le triomphe de l’équipe du film à la soirée des César, c’est au tour des passionnées du cinéma d’élire 120 battements par minute, comme le prix des festivaliers.
J’ai eu le bonheur d’être invité à cette soirée, au cinéma Luminor, et de voir Robin Campillo dont j’ai vu son film 3 fois. Je suis une grande fan du personnage, du film, du message qu’il essaye de faire passer, son audace de casser les codes, balayer les tabous et mettre le doigt sur une vérité aussi touchante que troublante.Ce qui m’a le plus étonnée chez Robin Campillo est sa modestie et sa simplicité, son enthousiasme quand il parle de lui, de sa passion pour le cinéma. Cet homme a le Cinéma dans le sang, il pourra passer des heures à parler de sa passion. Véritable mine d’or d’information et d’anecdotes, il est aussi inspirant que terriblement doué dans son domaine.
Après avoir reçu 6 Cesars pour 120 battements par minute, il tourne la page pour des nouvelles aventures. Ce film restera à jamais le miroir des années 80 où le mot SIDA était perçu comme la peste … des vies gâchées par peur, par manque d’information, comme si les sentiments entraient en hibernation et laissaient la place à la haine des homosexuels.Il nous a dévoilé quelques secrets du tournage, son souhait était de toujours laisser les comédiens improviser et s’approprier l’espace. Nous avons terminé la soirée avec la projection d’un des films fétiches du réalisateur Providence d’Alain Renais, secrètement gardé jusqu’à la dernière minute.
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By Mitra Etemad – Bloggeuse lifestyle globe-trotteuse parisienne et photographe. TWITTER : @MitraEtemad INSTAGRAM : @paris_by_mitra
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