AQUARELA L’odyssée de L’eau est un film où plutôt un voyage visuel hors du commun dans un univers aquatique d’une beauté à vous couper le souffle. Une balade poétique à travers la pureté fascinante et le pouvoir brut de l’eau.
Filmé à 96 images par seconde, le film est une expérience viscérale au cours de laquelle l’homme se retrouve face à la force et la volonté capricieuse de l’élément le plus précieux de la Terre. Des eaux glacés précaires du lac Baïkal en Russie à l’ouragan Irma dévastant Miami, en passant par l’impériale chute du Salto Ángel au Venezuela, l’eau est le protagoniste principal d’Aquarela.
Le réalisateur Victor Kossakovsy né à Saint-Petersbourg ( Leningrade à l’époque) en 1961, est un documentariste explorant principalement les interactions entre la réalité et les moments poétiques. Il a commencé sa carrière aux studios de Leningrad en tant que cameraman, assistant réalisateur et monteur en 1978. En 1986 il étudie l’écriture et la réalisation à Moscou HCSF, et réalise en 1989 son premier film LOSEY, puis en 1992 le documentaire, BELOVYv, qui le révèle en remportant notamment le prix du public à l’lDFA Amsterdam et le prix VPROnJoris Ivens.
Le premier mot qui m’est venu à l’idée en sortant de la projection Presse de AQUARELA été « Magistrale », et un énorme respect pour l’équipe technique qui ont fait un travail de titan, dans des conditions extrêmes, pour nous offrir des images d’une élégance hors du commun.
Le format de 96 images par seconde est ce qui m’a semblé le mieux car il permet de distinguer chaque goutte d’eau. Le lac Baïkal en Sibérie est une pure, quand vous la regardez, vous pouvez voir jusqu’à 100 mètres de profondeur. Ajouté à la beauté des images, on se laisse volontiers porter par la musique d’Eicca Toppinen, compositeur et violoniste finlandais et de son groupe de métal-violoniste Apocalyptica.
Informations Pratiques :
Par Mitra Etemad – Bloggeuse lifestyle globe-trotteuse parisienne et photographe. TWITTER : @MitraEtemad INSTAGRAM : @paris_by_mitra